On a pu dire de Schneepart que ce sont les « poèmes de 1968 », en donnant à ce moment sa signification historique liée aux révoltes étudiantes, aux mouvements sociaux et au Printemps de Prague.
Au plus près de son époque et de lui-même, Paul Celan y réinvente sa diction.
En janvier 1970, dans une lettre à Ilana Shmueli, Celan évoque, avec une fierté lucide, ces poèmes, qui ne seront publiés qu’après sa mort : « [Ce volume] est sans doute ce que j’ai écrit de plus fort et de plus audacieux. »
De Paul Celan (1920-1970) ont paru dans « La Librairie du XXIe siècle » au Seuil : sa Correspondance avec Gisèle Celan-Lestrange (2001), Le Méridien & autres proses (2002), Renverse du souffle (2003) et sa Correspondance avec Ilana Shmueli (2006).