Né en 1948 à Stockholm, Henning Mankell partage son temps entre la Suède et le Mozambique. Si nombre de ses fictions, pièces de théâtre et essais stigmatisent les maux de l’Afrique, ce sont ses romans policiers littéraires qui lui ont valu une immense célébrité internationale. Et avant tout la série des neuf enquêtes menées par le commissaire Kurt Wallander et son équipe de policiers d’Ystad, en Scanie.
Ce troisième volume de l’Opus clôt le cycle des enquêtes policières du commissaire Wallander.
Les Morts de la Saint-Jean est le récit d’une nuit de juin où un jeu de rôle entre jeunes tourne au drame et où un collègue de Wallander est affreusement assassiné. Nos sociétés contemporaines ne seraient-elles pas le terrain idéal des crimes gratuits ? La Muraille invisible nous confronte à la vulnérabilité des sociétés hyper-informatisées du monde d’aujourd’hui à travers le personnage d’un informaticien, qui s’écroule mort devant un distributeur bancaire. Au même moment, deux adolescentes tuent un chauffeur de taxi à coups de marteau. Ici, virtuel et réalité sont intimement liés. Dans L’Homme inquiet, Wallander s’apprête à entamer une paisible retraite à la campagne, quiétude vite troublée quand le beau-père de sa fille, ancien officier de marine, disparaît après avoir évoqué la guerre froide et les sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises. Soupçons d’espionnage ? Au profit de qui ? Wallander mène sa dernière enquête et amorce simultanément sa propre plongée en profondeur.
Trois enquêtes passionnantes qui poursuivent et achèvent le portrait en filigrane d’un personnage romanesque touchant, fait de roc et de fragilités, de lumineuses intuitions et de doutes.
Traduit du suédois par Anna Gibson.