Geneviève Mancini vivait dans l’ombre et l’amour de son mari. Un soir, chez des amis, elle a ouvert la bouche pour commencer à parler en son nom ; et voici qu’elle ne peut plus s’arrêter…
Ils ont bu, ils ont fumé, ils ont hurlé, le dîner s’est terminé à l’aube dans les aveux et la stupeur. Pour gagner le pardon de ses amis et de son mari, pour retrouver leur estime en se faisant peut-être mieux comprendre, la jeune femme, sacrifiant aux règles élémentaires de la politesse, tente d’écrire une « lettre d’excuse ». Mais il ne suffit pas de crier « aimez-moi » pour être aimé…
Prenant pour point de départ une de ces crises comme en vivent tous les couples, Raphaële Billetdoux conduit sa nouvelle héroïne à une étonnante exploration des domaines de l’art, de l’amour, de l’amitié.
Roman coléreux, tendu : nous sommes à la fois dans le quotidien et dans la tragédie. Et nous restons dans l’épouvante du mal que nous pouvons faire à ceux-là que nous disons aimer.
Lettre d’excuse est, pour certains lecteurs de Raphaële Billetdoux, un livre - culte.
Raphaële Billetdoux est l’auteur, entre autres, de Prends garde à la douceur des choses (prix Interallié 1976) Mes nuits sont plus belles que vos jours (prix Renaudot 1985) ; et, sous le nom de Marie Billetdoux, de Un peu de désir, sinon je meurs (2006) C’est fou, une fille… (2007).