Avec une surprenante unanimité, les femmes de l’Évangile témoignent devant leurs contemporains, et souvent contre eux, de la divinité de Jésus. Elles collaborent ainsi à l’annonce de la Bonne Nouvelle.
L’adhésion est la même, mais son intensité varie selon les femmes mises en scène. Au moins, une présence simple et modeste. Mieux, une ardente affection, qu’exprime le dévouement à la personne de Jésus. Plus encore, liée à la détresse, une foi personnelle dont Jésus est le seul à percevoir la force. Au plus haut point enfin, de véritables profession de foi, accomplies par des gestes ou des paroles qui tiennent de la prophétie par leur audace incomprise ou persécutée, de la mystique par leur aventure dramatique ou leur émotion, de la liturgie par leurs accents de célébration collective.
Les femmes de l’Évangile incarnent les diverses manières d’être croyant. Elles offrent le premier témoignage de la foi et la plus vivante réponse de l’humanité à l’appel de la grâce.