En 1938, Margarete Buber-Neumann est déportée au camp de Karaganda en Sibérie pour raisons politiques. Elle connaît l’épuisement physique, la déshumanisation et apprend les stratagèmes pour survivre aux terribles conditions de détention. Son témoignage, publié en 1949, atteste de l’existence des camps de travail forcé en URSS et bouleverse l’Occident, vingt ans avant l’Archipel du Goulag de Soljénitsyne.
Née en 1901 à Postdam, Margarete Buber-Neumann s’était réfugiée à Moscou pour fuir le nazisme. Ses idéaux communistes s’effondrent sous la dictature stalinienne. Elle combattra les totalitarismes jusqu’à sa mort, en 1989. Ses ouvrages Milena et Déportée à Ravensbrück sont disponibles en Points.
« On sort de la lecture des livres de Margarete Buber-Neumann un peu plus confiant dans les ressources de l’espèce humaine. »
Tzvetan Torodov
Traduit de l’allemand par Anise Postel-Vinay
Préface de Judith Buber-Agassi
Postface d’Albert Béguin