À l'heure où les spiritualités exotiques prospèrent et où l'on
vante les vertus des croyances «vécues de l'intérieur», voici un
livre politiquement tout à fait incorrect qui s'appuie sur Jésus,
Hegel, Steven Spielberg, Job, Nietzsche, Harry Potter, Staline,
saint Paul, Bill Clinton, Heidegger et quelques autres.
Soumettant les diverses formes du religieux aujourd'hui au
crible d'un regard lacanien, Slavoj Zizek procède ce faisant à
une relecture iconoclaste du christianisme. Au terme d'une
analyse délibérément politique, s'il n'hésite pas à dénoncer les
tendances perverses du christianisme, il en affirme aussi et
surtout le caractère proprement révolutionnaire en mettant au
jour son noyau «matérialiste».