Après L'Enfant de la guerre et L'Enfant de l'exil, ce troisième volet de l'autobiographie de Lojze Kovacic commence à la libération de Ljubljana le 9 mais 1945. La mère et la soeur du jeune narrateur, Bubi, sont déportées dans un camp en Autriche et le jeune garçon, livré à lui-même, doit trouver des solutions pour survivre. Emprisonné pour vol à la tire, placé dans un foyer dont il s'évade, il mène une vie de vagabondage et se lie avec quelques jeunes gens à l'esprit ouvert et cultivés qui l'encouragent à écrire dans diverses revues. Réfractaire à l'idéologie communiste comme il l'avait été à celle de l'Italie fasciste, rejeté par ses compagnons acquis au régime, l'écriture devient alors son refuge et sa terre de liberté.
Traduit du slovène par Andrée Luck-Gaye