Mattheus, peintre majeur du xxe siècle, vient de mourir. Le narrateur, qui l’a connu, retrouve dans un café parisien un petit groupe de proches. Anecdotes et points de vue s’échangent et se confrontent, parfois violemment, pour tisser l’immense fresque de la vie de Mattheus. On découvre un enfant prodige, élevé dans le Paris des Années folles par une mère fantasque et bohème. Son amant, un grand poète allemand, fait office de mentor auprès du jeune Mattheus. Très vite, il initie son protégé à la vie mondaine et culturelle de l’époque. C’est la période des salons, et de riches mécènes lui commandent ses premières toiles. Mais c’est aussi le temps des découvertes amoureuses, des ivresses du sexe comme de la fragilité inquiète des jeunes filles qu’il peindra toute sa vie avec une infinie tendresse.
Le plus grand peintre vivant est mort restitue sous une forme romanesque les aventures intellectuelles, artistiques et politiques de quelques-uns des principaux acteurs du xxe siècle.