Cette pièce est un huis clos qui interroge l’idéologie du bien-être à travers une agence nationale ayant en même temps l’allure d’un paradis convoité et d’une prison déguisée.
« Cette agence, cauchemar futuriste de la surveillance absolue et d’une mainmise d’un pouvoir obscur sur les vies et les désirs de l’humanité, récupère au passage toutes les recettes à la mode du désir de bonheur contemporain. Épanouissement de soi, exercices de méditation, Yoga, autant de formules devenues elles aussi objets de consommation standardisés et surtout individualisées ».
Catherine Marnas, metteuse en scène, directrice du TNBA
« À bien des égards, Ksikes s’inscrit dans une longue tradition théâtrale qui trouve dans le thème inépuisable du bonheur un ressort dramatique et un cadre idéal pour mettre en scène une réflexion sociopolitique à la fois ouverte et plurielle […]
Pour repenser le malaise social et la frustration politique, il fait du bonheur le point de convergence et de confrontation de plusieurs discours d’appropriation, d’instrumentalisation et de résistance ».
Khalid Lyamlahy, critique littéraire, professeur de littérature à l’Université de Chicago