Grippe A, OGM, pesticides, attentats… Certaines crises ou catastrophes écologiques et sanitaires ont démontré la fragilité de l’homme et les limites du progrès et de la connaissance.
Les individus manifestent une sensibilité grandissante au risque, voire un refus du risque. Or, le progrès enfante le risque.
L’homme vit dans une société du risque : le risque zéro n’existe pas. Cependant, le risque est traqué : les analyses du risque se multiplient et s’accompagnent d’actions de prévention plus ou moins contraintes. On assiste alors à l’émergence d’une société assurantielle et à une interprétation parfois erronée du principe de précaution. Par ailleurs, l’incapacité à tout prévoir remet en cause le savoir des experts et des scientifiques.
Face à cette absence de consensus, il est donc parfois difficile d’apprécier le risque alors même que la société est en attente d’une réponse. Il existe pourtant divers outils pour se protéger et gérer certains risques. Encore faut-il que les instruments proposés soient socialement acceptés.