Sur un mur des arènes de Vic-Fezensac, à la Pentecôte, les aficionados découvrent un graffiti sonnant comme un avertissement : « Toro de fuego si, toro de sangre no ! » L’inscription est annonciatrice des incidents qui assombriront les grandes ferias gasconnes de la saison.
Tout commence lors des fêtes de la Madeleine, à Mont-de-Marsan. Le grand torero Manuel de Alba y célèbre la mise à mort de son 6 000e taureau. Vécu comme une provocation par les anti-taurins, l’événement met sa vie en danger. Les ferias de Dax et de Bayonne en seront profondément bouleversées.
Les polices locales, assistées par le criminologue Émilien Labadie, s’efforcent de démêler l’écheveau des responsabilités, entre aficionados défendant âprement leur culture, leur passion, et animalistes luttant avec acharnement pour le respect de la vie des taureaux. Qui se cache derrière les violences commises ? Et quelles seront les conséquences pour la survie des spectacles taurins ?