Les crises financières se succèdent et se ressemblent. Chaque fois, pour éviter le chaos, les États et les banques centrales interviennent. Mais que sauvent-ils ? Quel rapport cela a-t-il avec l’augmentation rapide des inégalités et de l’endettement des États, avec la dégradation des services publics, ou encore avec les résistances à travers le monde ?
La Machine à détruire revient sur ces crises et ce qui les suit, et s’interroge sur la place croissante des banques et de la finance dans nos existences. Suffira-t-il de déplacer l’argent vers des investissements plus verts ? Les solutions financières sont-elles à la hauteur de leurs promesses ? Peut-on se permettre de laisser les banques au centre du système ?
Loin de nous écraser avec des notions techniques et lointaines, Aline Fares et Jérémy Van Houtte proposent plutôt un regard limpide et des analyses drôles et documentées sur la finance, à partir d’expériences familières et vécues.