Fidèle à son vocation d’aller explorer l’autre côté du miroir, L'Alpe est allé chercher des auteurs venus d’ailleurs qui proposent une approche inédite de la capitale des Alpes.
Depuis les Jeux olympiques d’hiver de 1968, Grenoble a connu une croissance urbaine très forte. Elle reçoit aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers d’étudiants, dont de très nombreux étrangers. Une tradition d’accueil et d’ouverture qui ne date pas d’hier puisque se sont succédé ici, communautés italiennes, grecques, arméniennes, africaines ou maghrébines. Attirées par un bassin d’emploi en plein développement, mais aussi par un environnement montagnard exceptionnel que nombre d’autres sites urbains peuvent lui envier.
Curieusement, la cité auto-proclamée « capitale des Alpes », n’a pourtant guère suscité de regards venus d’ailleurs sur la ville, mais aussi sur sa relation à ses montagnes (Belledonne, Chartreuse et Vercors), voire au-delà comme l’Oisans, ou même à des villes comme Innsbruck avec laquelle Grenoble est jumelée.
Pour regarder l’envers du décor, L'Alpe est donc allé chercher des auteurs qui, du photographe Robert Doisneau jusqu’à l’alpiniste parisien Robert Paragot, du navigateur Gérard Janichon à Jean-Jacques Rousseau, proposent autant de regards curieux et interrogateurs sur cette ville où la rédaction de la revue a fait son nid depuis 1998, et que nous ferons (re)découvrir avec les yeux de Candide.