Présenter le Dauphiné isérois sans avoir recours aux cartes postales traditionnelles et pourtant évoquer son patrimoine le plus original, tel est l’objet du dossier du numéro de printemps de la revue L’Alpe.
En introduction, voici une réflexion sur les habitants du territoire isérois. Avec de nombreuses questions. En Isère, reste-t-il encore des Dauphinois ? Qu’est-ce que le Dauphiné aujourd’hui pour ceux qui l’occupent, deux cents ans après sa partition en trois départements et trente ans après sa division en deux régions ? Qui se dit dauphinois ? Quand et pour quel usage se réfère-t-on encore à l’ancienne province ? Et enfin, quel est donc ce musée (dauphinois), fleuron culturel du département, qui s’y réfère et s’en échappe régulièrement ?
Des lieux et des hommes, donc. Parce que le patrimoine, c’est aussi (et d’abord) les gens ! La revue part donc d’eux, d’ici, pour les suivre vers des hauts lieux mais aussi des terroirs ordinaires, privilégiant ceux qui sont offerts aujourd’hui à la découverte. En choisissant des personnalités rayonnantes, pas forcément autochtones. Et en privilégiant, dans leur œuvre ou leur action, les idées, les valeurs humaines et les traits de caractère. De Berlioz, vigneron, à l’alpiniste Lionel Terray, en passant par Raoul Blanchard, Champollion, Jean de Beins, Jean Giono, Lesdiguières, Prosper Mérimée et même Stendhal ethnographe ! Chaque personnalité retenue renvoie sur deux ou trois sites isérois dont la description est donnée dans les pages pratiques de la revue.