Un récit puissant sur le massacre des géants des mers
Il y a le drame noué entre trois personnages sur un navire baleinier en 1840 : un capitaine, un curé et une jeune femme. Il y a la productivité, le capitalisme et la soif de puissance. Mais il y a surtout les effets de ce productivisme : la baleine mise en morceaux, bientôt réduite en autant de barils d'huile… Jamais on n’aura vu d'aussi près les immenses abats de l'animal, jamais il ne nous aura été donné d'assister en privé au découpage systématique d'un dieu marin anéanti…
Inspiré par le grand romantisme américain (Moby Dick d’Herman Melville en tête), Michel Durand livre ici son chef-d’œuvre, mêlant fascination et répulsion pour cette période de chasse à la baleine effrénée.