La liberté n’existe que si elle est universelle
1846, Saint Pierre, Martinique. Eliza Huc quitte le couvent Sainte Agnès pour retourner au domaine familial, une plantation de békés tenue par sa famille depuis plusieurs générations. Alors que son père et son frère sont encore au continent, Eliza doit subir l’autorité martiale de son grand-père, un homme dur et ancré dans une vision ancienne du monde. Comme aux pires temps de la traite négrière, pourtant interdite depuis plus de vingt ans, celui-ci continue d’exploiter, persécuter, fouetter et violer les femmes et les hommes qui travaillent sur sa plantation. Mais le monde est en train de changer. À Paris comme partout en métropole, l’esclavage est vu comme une monstruosité anachronique. Huc a beau être l’un des planteurs les plus réactionnaires de l’île, il devra plier lui-aussi. Eliza sera celle qui lui montrera que personne ne va contre l’Histoire.
Entre récit d’aventure féministe et saga familiale, Stéphane Piatzszek et Gilles Mezzomo nous racontent la fin de la plantation esclavagiste aux Antilles à travers les yeux d’une jeune femme éprise de liberté.