Le « prince rouge » met le feu au palais ! Pour la première fois, un membre de la famille régnante au Maroc décrit la monarchie de l’intérieur. Cousin germain du roi Mohammed VI, Moulay Hicham el Alaoui raconte l’envers du « royaume exemplaire » dans un langage franc et profondément humain. Il a déjà payé le prix de ses convictions, à la mort de Hassan II en 1999 : ayant alors réclamé une vraie monarchie constitutionnelle – un royaume pour tous – à la place du makhzen, le pouvoir traditionnel, arbitraire et prédateur, il a été banni du palais. Harcelé et menacé dans son pays, il vit depuis 2002 avec sa famille aux États-Unis.
Ce « journal » est bien plus qu’un manifeste politique. Fil d’Ariane dans les méandres du palais, conte fabuleux de mille-et-une anecdotes, tragédie shakespearienne pleine de fureur, de passions, de jalousie et de calculs, il raconte la jeunesse commune des princes, leur éducation au Collège royal, les arcanes du sérail qui auront raison de leur complicité. Il brosse un portrait de Hassan II étourdissant de vérité, de grandeur indéniable et de cruauté perverse. Ce souverain prêt à « pendre ses ennemis par les cils de leurs yeux » n’a pas de successeur à sa mesure. Salué comme « le roi des pauvres », Mohammed VI se révèle un roi lointain.
Rasons le palais s’il emprisonne la démocratie au Maroc ! Pour la première fois, un prince alaouite raconte le royaume vu du sérail dans un langage vif, humain et sans concession. Cousin germain du roi Mohammed VI, Moulay Hicham a été banni du palais pour avoir réclamé, à la mort de Hassan II en 1999, une vraie monarchie constitutionnelle - un royaume pour tous - à la place du
makhzen, le pouvoir traditionnel, arbitraire et prédateur. Harcelé et menacé dans son pays, il vit depuis 2002 avec sa famille aux États-Unis.
Ce « journal » est bien davantage qu’un manifeste politique. Fil d’Ariane dans les méandres du palais, conte oriental de mille-et-une anecdotes, il campe un portrait de Hassan II étourdissant de grandeur indéniable et de cruauté perverse. Or, ce souverain excessif, prêt à « pendre ses ennemis par les cils de leurs yeux », n’a pas de successeur à sa mesure. Timide, écrasé par son père, le prince héritier n’aime pas le métier du pouvoir. En revanche, son cousin rue dans les brancards pour grandir en s'opposant à Hassan II, à la fois mentor et repoussoir. La suite se lit comme une tragédie shakespearienne.