Samuel Brussell nous fait aborder le continent italien comme on saute dans un train pour Vintimille à quinze ans : léger, libre et curieux. Dans une rue de Florence, dans un bateau pour Palerme, à Naples, à Rome, à la frontière slovène, l’auteur aborde son voisin, échange quelques mots et déplie une histoire.
Au fil des courts chapitres, le voyage s’étoffe de souvenirs. Les instantanés ouvrent autant de mondes, incarnés dans un gamin des rues, une Romaine furieuse, deux adolescentes au bord d’un lac… Leurs voix modulent les dizaines de dialectes que comprend l’Italie, et leurs paroles ont la profondeur et la simplicité des vraies rencontres.
Attentif aux vies minuscules et aux vagues de l’Histoire, l’auteur nous emmène dans une promenade sentimentale en compagnie de Fellini, Stendhal, Catulle, Brodsky… Car on c’est aussi à travers les livres ou le cinéma que le regard s’affine et que la vie est plus intense.
Continent’ Italia est une déclaration d’amour à l’Italie, au voyage et à la littérature. « Et quelle barbare peuplade irait nier qu’aimer, c’est être ? Qui aime ainsi pourra sans peine se croire italien, et se croire aimé de l’Italie. »