De
l'espace public, au singulier, qui désigne la sphère du débat politique, la publicité des opinions privées, aux
espaces publics qui, depuis les années 1980 en France, correspondent à toutes les voies de circulation ouvertes au public, dans les métropoles et dans les villages urbanisés, une remarquable synthèse sur ces espaces de " communication ", au carrefour de l'urbain, du politique, de la philosophie.
Au singulier, l'espace public désigne la sphère du débat politique, la publicité des opinions privées. Au pluriel, les espaces publics correspondent au réseau viaire, rues et boulevards, places et parvis, parcs et jardins, bref à toutes les voies de circulation ouvertes aux publics, dans les métropoles comme dans les villages urbanisés. Les deux relèvent de la communication.
La mondialisation, la révolution communicationnelle, la vidéosurveillance, la multiplication des murs réels et virtuels "effacent " les espaces publics. L'urbanisation planétaire (centres commerciaux, tourisme de masse, mobilier urbain, enclaves sécurisées, etc.) transforme leurs usages et les uniformise. Pourtant, des résistances se manifestent (street art, spectacles de rue, code de la rue, cyber-rue, actions féministes, etc.) qui associent aux espaces publics, gratuits et accessibles, les trois qualités des villes : l'urbanité, la diversité et l'altérité.