Au nom du peuple Français.
" Madame la ministre, n'entendez-vous pas le peuple de France qui gronde contre votre laxisme inspiré de la culture de l'excuse, contre vos amis du Syndicat de la magistrature qui épinglent, sans condamnation de votre part, la photo des pères de jeunes filles assassinées sur un " mur des cons ", contre cette spirale de la violence, source de dislocation de la paix sociale ? Le peuple vous conjure de renoncer de toute urgence au dépérissement de la justice répressive, et de ne pas passer les victimes innocentes par pertes et profits... "
Georges Fenech, ancien magistrat, interpelle d'emblée Christiane Taubira, sur un ton direct et combatif. Mais la fermeté de ses propos est dictée par la gravité de la situation : la réforme de la politique pénale voulue par la garde des Sceaux menace la justice et la sécurité des Français nous dit-il. En appuyant sa démonstration sur des faits concrets et sur les chiffres les plus récents de la délinquance, Georges Fenech démonte un à un les rouages d'une politique de l'excuse dangereuse, et de la réforme pénale voulue par une ministre de la Justice préférant l'incantation au réalisme, et l'utopie à la fermeté.