Ouvrage vendu en 2 volumes.
Ce qui d’abord retient l’attention au sujet de la publication de l’ouvrage de Georges d’Alexandrie (alias Monos), Scolies sur les États de cause d’Hermogène. La Division, c’est sa nouveauté. Il s’agit en effet d’une editio princeps. C’est aussi son importance : le texte occupe la totalité des deux gros codices qui nous l’ont transmis (environ 700 p. Budé).
Georges d’Alexandrie (première moitié du Ve s. ap. J.-C.) est, pour la théorie rhétorique, l’héritier d’Eustathe. Il reprend la doctrine de son devancier, en l’enrichissant, voire en la discutant. Et il transmet à son tour beaucoup d’informations sur les théoriciens antérieurs. L’ensemble est riche et intellectuellement rigoureux. On ne sait de lui, que ce que nous apprend son œuvre.
À l’exception de quelques fragments, cette œuvre n’était jusqu’à maintenant ni éditée, ni traduite, ni annotée. Si l’on songe à l’importance de tels ouvrages dans l’histoire des études littéraires, notamment de ceux d’Hermogène et de ses commentateurs, étudiés encore durant tout le Moyen-Âge, on mesure l’intérêt de cette publication.