Au IIe siècle de notre ère, alors que le christianisme gagne en puissance et que les cultes à mystères connaissent un grand succès dans le Bassin méditerranéen, Lucien exprime sa méfiance face à la superstition et aux bizarreries de certaines religions. Si tout est écrit d’avance, à quoi servent prières et sacrifices ? Et comment croire à une Providence en voyant l’injustice gouverner le monde ? Dans La Déesse de Syrie, pastiche haut en couleur d’Hérodote, il peint le sanctuaire d’Hiérapolis, les étranges légendes liées à sa fondation et les rituels qui y sont célébrés.
Lucien revisite aussi avec malice la mythologie traditionnelle. Pour notre plus grand plaisir, nous découvrons les portraits de dieux bougons, colériques, jaloux, amoureux et savourons son art de la parodie.