Lorsqu'il écrit le Cato Maior, au début de l'an - 44, à l’heure où la République agonisante s’apprête à succomber sous les dagues des assassins de César, Cicéron éprouve cruellement le poids des ans (il a soixante-deux ans).
Il imagine un court dialogue philosophique qu’il situe à l’époque glorieuse de Rome, en - 150. Les jeunes Scipion Émilien et Laelius prennent du vieux et toujours vigoureux Caton (quatre-vingt-quatre ans) une leçon de vie. Les réflexions prêtées à l’ancien censeur de - 184 agissent sur l’auteur de ce traité Sur la vieillesse comme un élixir de jouvence et une consolation dans ses malheurs personnels et ses déceptions politiques.
Des propos forts et clairs, à l’image du caractère bien trempé du personnage principal pour conjurer la peur de vieillir.