Mécène voudrait qu'Horace revînt à la poésie lyrique. Mais, avec l'âge, les goûts du poète ont changé; on ne saurait être toujours jeune. Ce qui attire maintenant Horace, c'est la philosophie morale, sans qu'il songe pour cela à se faire le tenant d'une secte ou d'une autre, ni à renoncer, du jour au lendemain, aux exigences de la vie sociale; il lui suffira de s'inspirer, dans sa conduite, de quelques principes généraux. L'étude de la sagesse nous apprendra que l'or n'est pas tout et que seule la volonté de bien faire nous élève toujours au dessus des caprices de la Fortune...