Cette somme imposante et importante aborde par le biais du vocabulaire tous les problèmes de fonds (problème de définition, de terminologie de sidus, stella etc.)
Il n'existe pas, à proprement parler d'astronomie romaine, et le seul astronome connu à Rome (C. Sulpicius Galus, c. 170 a.C.) ne peut prétendre à être un scientifique. Les Romains sont débiteurs de la science grecque tant pour la théorie que dans les inventions pratiques (cadrans, horloges etc.) .
Il est plus juste de parler d'une astronomie « littéraire » (Hygin, certains passages de Virgile, commentaires des Phénomènes d’Aratos par Germanicus) et « philosophique » (Lucrèce, Martianus Capella).
L’engouement des élites et du peuple romain pour cette discipline ne se démentira pas tout au long de l’histoire, car les applications pratiques de l’astronomie sont nombreuses : établissement d’un calendrier civil, repérage des levers et couchers stellaires pour l’agriculture, constructions de cadrans solaires.