(Texte provisoire)
Le mouvement situationniste, né en 1957, a défendu ses thèses sur la "psychogéographie", la "dérive", "l'urbanisme unitaire". dans sa revue L'Internationale Situationniste. Ces notions ont parfois été altérées par des thuriféraires zélés ou par des contradicteurs indélicats. Contre l'architecture académique, contre l'architecture fonctionnaliste, elles exaltent la ville labyrinthique, les rencontres, les surprises, les détournements, la gratuité, et dénoncent les conformismes. Plutôt que d'évaluer la pertinence de ces thèses, ce livre a l'ambition de poursuivre leur salutaire ouvre de dénonciation des pièges consommatoires et de contribuer à résister là où il y a oppression, à inventer là où il y a imposition d'un modèle libéralo-technocratique, à expérimenter là où la globalisation favorise la répétition du même.
SOMMAIRE :
Introduction / Lire et relire les situationnistes / Résistances créatrices urbaines via l'Internationale Situationniste / Rousseau, Debord et le 'cauchemar métropolitain' / Le régime politique et esthétique de la société du spectacle / Cartographies des Dérives / À quelle ville les situationnistes rêvent-ils ? / Dérive nocturne / La relation entre l'art et l'architecture dans la pensée situationniste de l'espace public / Dépasser Debord
AUTEURS :
Thierry Paquot, Chris Younès, Giuseppe Panella, Mario Pezzella, Tiziana Villani, Patrick Marcolini, Guy Amsellem, Laurent Gervereau