On ne devient pas un vin de légende par hasard...
En 2005, Loïc Pasquet et sa femme Alona, grands amateurs de vin, s’installent à Landiras. L’année suivante, ils produisent leur premier millésime. Ici, les chevaux remplacent les tracteurs, les densités de plantation sont poussées à l’extrême, tout est fait pour redonner au vin le goût et l’authenticité des vins fins de Bordeaux tel qu’il était au moment du Classement Officiel de 1855, avant l’épidémie de phylloxera. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne ! Fruit d’une véritable success story, le « Liber Pater » (nommé ainsi d’après le dieu romain du vin, excusez du peu) est devenu en l’espace de quelques années un vin reconnu dans le monde entier, dont le prix des bouteilles s’envole parfois... à plusieurs milliers d’euros !
Corbeyran et Horne dressent le portrait d’un vin pas comme les autres et de son créateur, formé sur le tard et passionné avant tout. Un roman graphique placé sous le signe de l’œnologie, sincère et captivant, dans la lignée des Ignorants d’Étienne Davodeau.