"Parce qu'elle a le pouvoir de le rendre heureux, un peintre pense qu'il trahit son art..."
En cette année 1964, la tendance est à l'art conceptuel et Paul Dea a un peu l'impression de nager à contre-courant. En tant que peintre, il aime se confronter à la toile, à la matière et ne rejette pas des valeurs comme l'esthétique et l'expression de soi. Ces discussions sur la modernité de l'art ont tendance à le contrarier, lui qui voit toujours le mauvais côté des choses et n'arrive pas à être heureux. Cela le bloque même dans sa création, alors qu'il a accepté un contrat avec une galerie pour la livraison de plusieurs toiles. Et ce n'est pas sa relation frustrante avec Georgina qui va le libérer.
Contre toute attente, c'est la rencontre avec une jeune coiffeuse, souriante et belle comme une actrice en Technicolor, qui va lui ouvrir de nouvelles perspectives. En plus de lui redonner la bonne humeur, elle va lui faire toucher une nouvelle existence du bout des doigts.