La vie de Balzac est un prodigieux roman. Accablé de dettes, immergé dans un titanesque labeur d’écriture, mort à cinquante et un ans, juste après son mariage avec celle qu’il avait si longtemps attendue, le romancier de La Comédie humaine incarne un mythe, celui du créateur rivalisant avec Dieu, et foudroyé comme Prométhée…
Loin d’être secondaire dans l’œuvre de Stefan Zweig, cette biographie, publiée après sa mort, l’occupa dix années durant. Et c’est toute son expérience d’homme et d’écrivain que résume l’auteur d’Ivresse de la métamorphose dans cette passionnante évocation de Balzac, en qui il voyait l’un des phares de la littérature européenne.