Le 12 juin 1998, Éric Tabarly disparaissait en mer d’Irlande. Dans ses Mémoiresdu large, lui, le silencieux, sort de sa réserve et parle. Il raconte son enfance, ses années d’apprentissage, l’École navale, le Maroc, l’Indochine… Mais surtout ce jour du printemps 1938 où, pour la première fois, il monte à bord du Pen Duick, que son père vient d’acheter.
Ce vieux cotre à moitié pourri va transformer sa vie. Éric Tabarly se battra pendant des années pour lui restituer sa splendeur. Mais l’épopée des Pen Duick, c’est aussi Pen Duick II, à bord duquel il remporte en 1964 sa première course ; Pen Duick III, qui inaugure les coques en aluminium… Une succession de victoires et de revers, d’innovations techniques, de traversées dont les équipiers se nomment Lamazou, Kersauson, Poupon, Coste, Colas…
Portés par le soufße du large, ces Mémoires sont le portrait sincère d’un homme qui, envers et contre tout, aura vécu au service d’une passion et d’un idéal.