« En 1965, un garçon âgé de 20 ans qui se faisait appeler Christophe et ressemblait à James Deandevint célèbre grâce à une chanson au doux prénom de fille : Aline. La chanson, vendue à plus d'un million d'exemplaires, devint le slow de l'été et le fit entrer dans la cour des icônes yéyés. Il poursuivit la route qu'il s'était choisie, celle de la musique et de la liberté, tombant sur les tubes sans les chercher, comme par magie. On lui doit notamment Les marionnettes, Les mots bleus, Les paradis perdus, Daisy, Sénorita, Succès fou, etc.
En 2018, j'eus la chance de le croiser. Il était alors une star au parcours incroyable, une légende. Il m'a ouvert sa porte et son coeur, et je suis entrée. Alors ma vie a changé. Ce fut immédiat. Il voulait qu'ensemble nous écrivions. Mais pas seulement.
Son quotidien tout entier tournait autour de la musique. Ses chansons, c'était sa vie.
Pour créer, il s'entourait de filles. Pour lui, une femme était ce qu'il y a de plus beau sur terre. Sans les filles, disait-il, il n'y aurait pas de musique. Il les aimait tellement qu'il voulait toutes les attraper.
Au lendemain de sa mort, j'ai commencé à noter nos souvenirs. Je ne voulais pas l'oublier. Je ne voulais rien oublier. Je voulais le garder, intact, dans ma mémoire. Et j'ai pensé qu'un livre était l'endroit idéal où le garder vivant.
Le voici tel qu'il m'est apparu, tel que je l'ai connu. » Bénédicte La Capria