" Le soir du 13 novembre 2015, il faisait doux dehors, les terrasses étaient bondées, comme en été. Dans le Bataclan, le concert des Eagles of Death Metal s'annonçait festif et joyeux. Quand l'horreur a déferlé. Je suis sorti vivant de cet enfer mais, depuis ce soir-là, il n'y a pas une journée où je ne pense pas aux 131 victimes. Elles sont mon moteur, presque ma raison d'exister. Je n'ai pas oublié que tous, nous aimions sortir, faire la fête et rire. Notre plus belle vengeance, notre réponse à la haine, c'est de vivre, pour que triomphe la joie. "