Les scandales des années 1990 ont jeté la finance et le capitalisme de style méricain » à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps.
Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme. On se rend compte aussi qu’il n’y a pas une seule forme de capitalisme, une seule « bonne » façon de gérer l’économie.
L’un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l’État. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l’État et le marché.
Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu’on l’a imposée, a empêché d’obtenir l’équilibre requis.
Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l’a été dans le développement réussi d’une grande partie de l’Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.