Morsure de la pointe sèche, volupté de l’aquatinte, tension du trait que procure l’eau forte, faux carborundum, martelage au tournevis : autant de gestes et techniques qui offrent à Jacques Clauzel ses espaces de liberté. Grand logiste au Prix de Rome, il travaille dans ses débuts sur de grands papiers découpés avant d’abandonner la peinture pour se consacrer à la photographie. De retour en France après un long séjour en Afrique il décide de tout reprendre à zéro et revient à la peinture par le biais de nombreux dessins automatiques, il rompt avec ce qu’il sait et choisit d’utiliser le papier kraft, qu’il plie, froisse, empile. L’expérimentation de toutes sortes de techniques lui permettent de revenir sans cesse à un questionnement fondamental du trait ; ce trait plus ancien que le dessin qui ramène à l’activité la plus archaïque…