On connaît bien Fra Angelico, le peintre célèbre par ses scènes religieuses aux traits délicats, ses anges musiciens ou annonciateurs de la naissance de Jésus, aux ailes très colorées, ainsi que par les fresques des cellules du couvent Saint-Marc, à Florence, et celles de la chapelle privée du pape Nicolas V, au Vatican. On connaît moins l'histoire du frère dominicain Giovanni da Fiesole, très vite appelé " il Beato ", le Bienheureux, et dont le pape Jean-Paul II autorisa le culte officiel par le " motu proprio " daté du 3 octobre 1982. Il s'agit là de la première biographie critique de Fra Angelico. Tito S. Centi, dominicain italien, fait le point sur ce que nous savons et ce que nous ignorons de la vie du peintre angélique.