Cela faisait vingt ans que nous n’avions pas édité de textes de Christian Bobin. Sa poésie n’en garde pas moins la fraîcheur des premiers volumes que nous avions publiés. Elle porte cette fois sur un peintre inconnu, ou «le peintre inconnu» pourrait-on dire, comme tant d’autres, gardien de musée, se cachant pour dessiner des portraits solitaires.