Après le succès de L’or, Cendrars entreprit un nouveau roman qui devait en être le pendant: la vie de John Paul Jones, extraordinaire aventurier écossais du XVIIIe, commodore américain, décoré par Louis XVI, qui finit en Russie, rival de Potemkine auprès de Catherine II. De ce roman, Cendrars n’ecrivit que la première partie : l’enfance en Écosse et la jeunesse dans les Antilles et l’Amérique des années 1770, celles de la Traite, de la piraterie et de la Révolution. Ce sont cent pages débordantes de vie, d’enthousiasme, d’une écriture trépidante, celle du grand Cendrars des années vingt.