Découvrir un nouveau texte de Cingria, c’est faire, toujours, l’expérience de l’étonnement pur, à mille lieues du spectacle et des «pseudo-modernités» qu’il fustige en ces lignes, d’un étonnement dont le seul ressort est une vision singulière et puissante. Les sangliers «très mosaïque romaine» qui traversent ce texte, entre cent choses, tiennent dans le bestiaire cingriesque une place essentielle. Ils sont l’image de la force et de la sauvagerie, celle de cet «homme paléolithique» que l’auteur se plaisait à revendiquer. Dans sa postface à ce texte totalement inédit, Jacques Réda élucide certains points de ce riche rapport de Cingria au monde animal, et, conséquemment, à celui des hommes.