«Finnegans Wake doit pouvoir être lu en partant de n’importe quelle page» remarque Michel Butor. Qui, d’ailleurs, a pu en lire du début à la fin les 660 pages ? Aussi est-il passionnant de voir comment André du Bouchet, qui s’était confronté à l’œuvre dès la fin des années quarante, en a choisi et adapté des «fragments», publiés en 1957, précédés d’une brève et dense étude. S’il éclaire Joyce d’une manière étonnante, ce petit livre est aussi une œuvre singulière d’André du Bouchet.