Ce sont les ouvertures de deux opéras ou de deux symphonies perdues que nous offre ici Claude Louis-Combet. Comme tels, ces textes contiennent l’exposition de thèmes ambitieux, le préambule d’un récit complexe mais, surtout, la gamme complète et concentrée de mélodies à venir. Ils sont par là-même d’une grande intensité. Dans Le théâtre de la répétition, «il s’agissait d’approcher la qualité de bienfait suscité par la soumission aux rituels qui remplissent la vie et lui assure son assiette […] sans détourner le regard, pour autant, des risques d’appauvrissements de l’être» qu’ils entraînent. Ophélie, que l’auteur distingue du cycle de ses mythobiographies, est un récit où se conjuguent et se déchaînent nature et folie, où l’hérédité se transforme en eau noire.