«Au fond, je n’ai eu que deux idées dans ma vie, celle du tragique et celle du double. Ce sont d’ailleurs ces deux idées que je n’ai cessé de répéter dans tous mes livres». Écrits entre 2000 et 2008, sans ajouts, ni coupes ou suites possibles, les notes de rêves qui constituent Le monde perdu n’échappent pas à ce constat. Sa singularité est cependant brillante, davantage récit descriptif que dissertation philosophique, son caractère fantastique et cocasse nous livre un pan discret de la pensée vertigineuse de Clément Rosset.