Nicolas Alquin, sculpteur, est à contre-courant d’un conceptualisme contemporain, son travail est une permanente interrogation de l’être qui vise à concilier intériorité et envol. Ce récit jubilatoire dresse le portrait (parfois fantasque) de l’atelier : «cerveau de verre et de béton», entité organique capable d’une vie autonome. De l’installation au déménagement, de la vie à la mort, il est un personnage à l’égal des sculptures : «Je crois que les œuvres ont leur vie propre, je les débusque et je les suis dans leur forêt de formes».