Halte en juin réunit des textes écrits dans les années 30/40, en marge d’Essai pour un Paradis et d’Air de la solitude mais restés dispersés dans de petites revues. Pourtant, comme chez les Romantiques allemands dont il est l’héritier et l’admirable traducteur, la passion du poète transfigure le monde et le marcheur des “campagnes perdues” y vit l'expérience d'un exil poétique et métaphysique.