Y avait-il des oiseaux ? Question récurrente qu’un jeune garçon adresse à sa grand-mère arrivée aux derniers jours de sa vie. Question sans réponse qui venait abreuver leurs conversations lorsque celle-ci lui dépeignait, avec une poésie rare, l’horreur du monde tout en veillant à ne pas épuiser si tôt les espoirs de l’enfant, à ne pas obscurcir son âme, en apparence, encore innocente. Doux souvenirs, malgré la violence des images, qu’évoque à travers ces pages Paul Andreu.