L’art de Daniel de Montmollin, Frère de la communauté de Taizé et aujourd’hui reconnu comme l’un des grands maîtres de la céramique, dépasse de loin la simple fabrique des objets. Sa quête technique, qui implique la maîtrise des quatre éléments, est un pan d’une «rêverie de la matière», telle que l’envisageait Bachelard, et constitue l’assise d’une spiritualité qui trouve sa voix dans ces haïku au fil des saisons. Comme pour les deux précédents volumes que nous avons publiés, Jean-Gilles Badaire répond à la poésie de Montmollin par de nombreux dessins reproduits dans cet ouvrage.