Chaque fois que commence un récit, que s’élève une nouvelle voix, c’est un monde nouveau composé de portraits fantasques qui apparaît, avec ses lois propres, qui nous sont données peu à peu à comprendre ou qui restent énigmatiques, pour le narrateur comme pour le lecteur. La littérature est reconnue ici non comme une possibilité de représentation qu’offrirait la langue, mais comme l’exploration des chemins infinis, des détours qui permettent de s’approcher au plus près de la présence des choses.