De la naissance infime des récits et de leur vie parallèle (autonome, qui sait ?) jusqu’à l’incarnation, il est ici question. Et nous serions dans le domaine de la pure spéculation, de l’abstraction glacée des questionneurs de la littérature sans le talent de Bergounioux à donner matière et vie à cela. Le récit est traité en être vivant, il a ses lieux, très réels (Cressenssac, la Dordogne), ses siècles héroïques et ses lumières changeantes. Univers préférables tisse l’histoire d’une histoire, et sa langue est bien à la hauteur de cette «aventure moderne», souvent déçue et décevante.