Comme pour le Fantôme de Rilke, ces pages sont celles d’un Fargue malade qui, cloué chez lui, troque ses promenades rue de l’Odéon ou Brasserie Lipp pour des déambulations dans le temps et les souvenirs. Il puisera, de 1943 à sa mort, dans son immense mémoire pour invoquer les figures amies. Riche en portraits et anecdotes, ce volume offre un nouveau regard sur l’œuvre majeure et si profondément originale de Maurice Ravel, le regard du Fargue amateur et inspirateur de musique, brillant causeur, aimable et accomodant qui pourtant ne transige pas lorsqu’il s’agit d’art.