Léon-Paul Fargue, né à Paris en 1876, se lie avec nombre d’artistes, musiciens ou écrivains qui fréquentent les cabarets de Montmartre. S’il se fait connaître comme chroniqueur de la vie mondaine ou populaire du Paris de la Belle Époque, il est surtout le poète de la tendresse et d’un lyrisme contenu qui prend le plus souvent la forme de la nostalgie. Cet amour du passé, du disparu, se retrouve ici dans les portraits qu’il dépeint des grands aînés de la littérature et de la peinture, d’Ovide à Joyce, de Goya à Whistler.