Au printemps 1999, lors du concours pour la construction de l’Opéra de Pékin, Paul Andreu est sollicité pour donner une conférence sur ses idées et son travail d’architecte. Plutôt que de dresser une liste laborieuse de ses projets passés ou de se perdre dans des théories oiseuses sur l’architecture il écrit, clin d’œil à Rilke, une lettre dédiée aux jeunes architectes pleins de désirs et de questions.
Seize ans plus tard, il rédige une nouvelle lettre dans la même veine. Éditées pour la première fois en un seul volume et accompagnées de nouveaux dessins, ces deux lettres forment un dialogue où le Paul Andreu d’aujourd’hui répond à celui d’alors.